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Charles Quint et I'espagne chrétienne
 

Par testament, il partagea son empire entre ses fils et les deux jeunes royaumes de Castille et d'Aragon en arrivèrent vite à dominer la péninsule grâce à leur reconquête des territoires occupés par les Maures.

La première accession importante au trône d'Aragon eut lieu au milieu du XIVe siècle quand le premier comte de Barcelone, Bérenger de Barcelone, épousa la fille du roi et devint roi d'Aragon. La Catalogne fut réunie au royaume à titre de partenaire privilégiée, tout en préservant jalousement ses propres lois et coutumes ; pendant les deux siècles et demi suivants, la maison d'Aragon descendit en ligne directe par les hommes des comtes de Barcelone.

Au XIIIe siècle, Jacques le, le Conquérant (mort en 1276) chassa les Maures de Valence et des îles Baléares. Il réussit aussi à imposer son autorité sur une noblesse qui avait tiré avantage de sa minorité et à conclure avec le roi de France un accord aux termes duquel les deux monarques renonçaient à leurs prétentions séculaires sur leurs territoires mutuels.

De nouveaux motifs de conflit avec la maison royale française apparurent vite sous le règne du successeur de Jacques. Jacques Ier, avait partagé son royaume entre ses fils, laissant le petit royaume de Majorque à une ligne cadette qui maintint son indépendance jusqu'en 1344.

L'Aragon revint à son fils aîné Pierre III qui profita de l'occasion offerte par la révolte des Siciliens, sujets de Charles d'Anjou, oncle du roi de France, pour étendre encore plus l'autorité aragonaise en Méditerranée. Le pouvoir despotique de Charles poussa ses sujets siciliens à se rebeller et son ambition outrecuidante réunit contre lui de nombreux ennemis puissants dont les principaux furent l'empereur byzantin et le roi d'Aragon. L'insurrection des Vêpres siciliennes, en 1282, chassa Charles d'Anjou de l'île et permit à Pierre d'Aragon d'en occuper le trône.

Trois aspects de la conquête de Pierre méritent qu'on s'y arrête. D'abord, le succès de l'impérialisme du roi cadrait bien avec les visées commerciales de Barcelone en Méditerranée. En deuxième lieu, l'activité diplomatique à l'échelle internationale devait devenir une des caractéristiques de la politique aragonaise et nous laisser quelques-unes des plus riches archives de l'Europe médiévale. Troisièmement, les victoires navales de l'amiral Roger de Loria furent un signe avant-coureur de la future puissance de la flotte catalane.

Conséquence directe de l'aventure sicilienne, l'extension des revendications aragonaises jusqu'à la Grèce. L'une des plus célèbres bandes de mercenaires fut la « Grande compagnie catalane » qui, après avoir servi durant les guerres de Sicile, fut appelée par l'empereur de Constantinople pour combattre les Turcs. Cette compagnie conquit le duché d'Athènes (1312) et le conserva au nom de l'Aragon pendant les soixante-dix ans qui suivirent. La disparition des liens ténus avec Athènes fut compensée par l'établissement de la suzeraineté aragonaise en Sardaigne sous le règne d'Alphonse IV (1327-1336).


Au niveau provincial et dans la couronne d´Aragon les représentants administratifs du roi dans les circonscriptions territoriales sont les viguiers ou les baillis et ce sont des juges royaux qui rendent la justice. En Castille, ce sont les adelantados qui assurent au nom du roi l´administration militaire, policière et judiciaire des circonscriptions provinciales. "Le pouvoir royal, d´autre part, transforme au cours du XIIIe siècle, les magistratures urbaines en offices royaux: les magistrats chargés de la justice -alcades castillans- et du gouvernement des villes -regidores castillans- sont des officiers du roi dans leur propre agglomération Au cours du XVe siècle, le pouvoir central envoie dans certaines villes des corregidores ou corregedores, dotés de pouvoirs spéciaux en matière de justice, de police et de gouvernement, nommés pour une courte période afin de résoudre les problèmes existants(7).
>
> La ville en Espagne est un rouage fondamental de la politique royale. "Les diverses chartes juridiques ou fueros qui leur ont été concédés donnent à leur concilium ou concejo, constitué de représentants des chevaliers et des notables, une grande autonomie en matière de gouvernement, de justice, de police, et dans le domaine du fisc et de la défense""(8). C´est essentiellement les magistratures urbaines qui composent les équipes municipales des villes espagnoles même si les nobles et les nantis peuvent espérer s´y faire une petite place. "le roi protège les villes, favorise le commerce et privilégie les praticiens [...]; en échange, les villes votent et paient les impôts extraordinaires, répondent à ses appels avec leur milice et le "conseille"(9).
>
> Un petit retour sur la justice, qui est exercée au niveau local par l´alcade et qui est élu au début du Moyen Âge par les conseils municipaux ou ce qui en fait office, pour devenir à la fin de la période des représentants du roi. L´Eglise comme dans beaucoup de pays voisins au Moyen Âge possède sa juridiction propre, en particulier l´évêque dans son diocèse avec appel possible devant l´archevêque, le primat voire le pape. Dans la Couronne d´Aragon, dès 1232, fonctionnent les tribunaux d´inquisition et qui seront étendus à tout le royaume avec les Rois Catholiques, Ferdinand II d´Aragon (1452-1516) et Isabelle 1ère la Catholique (1451-1504)
>
> Voyons l´organisation de l´administration fiscale à l´intérieur du royaume de Castille. Il y a les impôts directs qui proviennent en partie "des ressources ecclésiastiques: ils [les rois de Castille] perçoivent ainsi, pour l´entretien des universités ou la guerre contre les infidèles , une partie de la dîme -les 2/9, sous le nom de tercias royales-, la décime, le produit des bulles de croisade et des emprunts forcés"(10). Le reste, dans les 80% à la fin de la période provient des impôts indirects. Les cogedores ou percepteurs au niveau local font la première collecte, la transmettent aux recaudadores, les percepteurs régionaux, qui l´expédient aux trésoriers de la Grande Chambre des Comptes dirigée par le Grand Majordome. "Dans la Couronne d´Aragon, chaque royaume possède son maestre racional, ses trésoriers et ses baillis, qui se chargent de percevoir et d´administrer le produit des impôts directs -capitation payée par les sujets du roi, chrétiens, juifs et musulmans- des amendes et confiscations, des monopoles, et des impôts indirects votés par les Cortes"(11)
>
> Au niveau de l´armée, les contingents sont fournis par les hommes dits libres dont les ecclésiastiques. Très peu de mercenaires auraient été employée par les royaumes chrétiens. Les hommes mobilisés, le sont dans le cadre de la campagne annuelle. Seule la milice royale est permanente et, dans la Couronne d´Aragon, le petit groupe de professionnels qui s´adonnent à des opérations de pillages en territoires musulmans, les almogavares. Les expéditions organisées par le roi sont précédées d´une mobilisation que réalisent les conseils municipaux, les adelantados et les seigneurs dans leur juridictions respectives."(12)
>
> Dans les territoires occupés par les troupes chrétiennes du temps où celles d`al-Andalus leur disputaient la conquête de la péninsule, musulmans et juifs possèdent le statut de sujets protégés (voir Espagne musulmane). Cette "tolérance religieuse", tacite, entre les différentes confessions, n´existera plus sur le sol espagnol avec le règne des Rois Catholiques et l´institution du Saint Office de l´Inquisition Espagnole dans les années 1480. Il semble en fait que les positions aient commencé à se durcir bien avant leur avénement.
>
> L´économie des royaumes chrétiens est elle aussi dominée par le grand commerce à partir des ports de Porto, Lisbonne, Barcelone ou Bilbao. Le commerce se fait au niveau de la Méditerranée avec exportation de vin, de figues, de l´huile d´olive, du blé, de la laine ou des armes pour importer de la cire, des épices, du coton, de l´alun, du henné et de l´argent. Au niveau de la façade atlantique, les Espagnols commercent abondamment avec la France, l´Angleterre et la Flandre.
>
> Au niveau monétaire, à partir du XIe siècle, les rois espagnols frappent des monnaies d´or dont la fabrication en grande quantité est vite abandonnée au profit de la monnaie d´argent mais c´est le Billon, alliage de cuivre et d´argent qui sert dans la majorité des opérations courantes.

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